Formation continue

5 témoignages de stagiaires pour la Formation professionnelle à GOBELINS

Nous souhaitions depuis longtemps mettre nos stagiaires de formation professionnelle à l’honneur.

C’est chose faite cette semaine avec un article entièrement dédié à leur avis et ressenti en post formation.

Pour ce premier recueil de témoignages (nous espérons vous en présenter d’autres), nous vous proposons de découvrir les retours d’expérience de 5 stagiaires sur 5 filières différentes, pour de la montée en compétence ou de la reconversion : 

  • Karo Cottier pour la filière Photographie,
  • Nelly Marre pour la filière Cinéma d’animation,
  • Nayna Xaysourinh pour la filière Design graphique/PAO,
  • François Bibonne pour la filière Vidéo tournage,
  • Laurene Guitteau pour la filière Design interactif / Web.
5 témoignages formation continue GOBELINS

Entretien avec Karo Cottier

Qu'est-ce qu'a apporté la formation professionnelle aux bases de la Photographie à ta compréhension de la photographie ? 

J’ai suivi la formation fin 2013. Je suis danseuse de profession et je photographie le monde du spectacle depuis toujours. À l’époque, je savais que je pratiquerai la photographie avec plus d'assiduité dans le futur.

Le stage m’a littéralement tout apporté puisque j’ai gagné 10 ans d’apprentissage en quelques mois. Sans cela, je serais toujours à la recherche des meilleurs tutoriels sur le web...

La formation que j’ai suivie était très concentrée et nous n’étions que six élèves, un vrai luxe puisque nous avions les formateurs pour nous seuls.

J’ai ensuite mis un an à digérer tous les enseignements, à réfléchir à ce que j’allais faire dorénavant et comment. Le stage a été un véritable tremplin pour moi

Karo cottier

 

Quels ont été tes grands projets depuis la formation ?

J’ai exposé dans plusieurs galeries et festivals. J’étais par exemple invitée au Festival Confrontations Photo de Gex  en octobre 2020 pour ma série sur le French Cancan d’aujourd’hui, malheureusement reportée en raison de la Covid-19.

As-tu un souvenir de formation particulièrement mémorable à partager ?
Je me souviens de la première fois que j’ai scanné une de mes photos sur l’Imacon (NDLR : scanner pour photos haute résolution) et qu’elle est sortie en grand format sur papier. J’étais presque émue, c’était un de mes premiers grand tirage.

Découvrir le travail de Karo Cottier sur son site Internet.

Karo Cottier Gobelins

Entretien avec Nelly Marre 

Illustratrice de formation, j’ai suivi le stage de Storyboarder en 2019 pour découvrir le métier et monter en compétences.

Elle m’a permis de mieux saisir le langage audiovisuel, de comprendre ce qu’est un plan de cinéma et d’enrichir mon dessin.

Issue du milieu théâtral, je souhaitais changer de voie artistique tout en continuant de développer ma créativité et mon expertise.

Je réalise désormais des comic strips avec Gus, mon personnage principal, et je conçois une bande dessinée que j’espère éditer et même, pourquoi pas, porter à l’écran en film d’animation. 

nelly Marre

 

As-tu changé de point de vue ou de perspective suite à la formation ?

Complètement ! Ce métier n’est pas uniquement réservé au cinéma ou à l’animation mais peut être utile en communication, ou encore en publicité. 

Les références évoquées lors de la formation ont également été des révélateurs. 

J’ai découvert des auteurs dont j’ignorais l’existence et dont j’admire aujourd’hui le travail tels que E.O Plauen avec "Vater Und Sohn", Chaval pour le dessin de presse, Riad Sattouf pour les BD (Les Cahiers d’Esther et L’Arabe du futur) ou Gibrat pour la bande dessinée.
 

Quels sont tes projets à présent ? 


Je travaille aujourd’hui autour de Gus, qui a pris vie par le biais de billets d’humeur durant le premier confinement, et des personnages secondaires qui l’entourent.

À travers lui, j’ai pu parler d’actualité et d’environnement tout en conservant humour, légèreté et bienveillance. Je commence généralement par un premier dessin sur papier (en suivant les enseignements de la formation) que je redessine ensuite sur tablette.

Gus est, je crois, très apprécié des internautes qui le suivent, le commentent et lui parlent ! Son petit côté naïf et son look le rendent très attachant.

 

Si tu devais qualifier la formation en un mot, quel serait-il ? 


Intense ! On apprend beaucoup et à un rythme très soutenu.
J’aurais même pu dire trop court tant j’ai aimé le contenu de la formation ainsi que les compétences et la culture du formateur.
 

Y a-t-il une production que tu souhaiterais présenter à nos lecteurs ? 

J’aimerais bien sûr vous présenter Gus par l’intermédiaire de quelques strips. Vous pouvez aussi le retrouver sur Facebook où il est très actif depuis quelques mois !

nelly Marre Gobelins

 

Entretien avec Nayna Xaysourinh

Quand as-tu suivi la formation InDesign à l'optimisation de la productivité et à la création de mises en page complexes et pourquoi ?

J'ai suivi la formation en novembre 2019. Je souhaitais me mettre à jour sur Indesign et découvrir comment gagner du temps sur mes futures mises en pages.
 

Sur quels projets concrets avez-vous travaillé durant la formation ?

Notre plus gros projet a été la réalisation d’un livre avec chapitrage et sommaire en intégrant les styles de paragraphe, de caractères et d'objets ainsi que les styles imbriqués.

Un projet de cette ampleur était une première pour moi. Le formateur nous a montré par l’exercice l'intérêt de travailler en chapitres pour alléger un document et gagner du temps. 

J'ai également suivi la formation professionnelle continue à la Suite Adobe (Illustrator, Photoshop et Indesign) puis le perfectionnement sur ces trois logiciels.

Les stages de GOBELINS sont toujours passionnants ! On y enseigne l’efficacité, à développer des techniques qui nous permettront d’arriver le plus rapidement au résultat souhaité. 

À ce sujet, un formateur nous a dit un jour : "un bon graphiste est un graphiste fainéant". (rires)

 

À quel poste exerces-tu à présent et quels sont les enseignements / les techniques qui te sont toujours utiles au quotidien ?

Je suis chargée de communication et je travaille exclusivement sur de la mise en page de brochures, affiches et visuels pour les réseaux sociaux.

Les paramètres Adobe que j’utilise aujourd’hui sont ceux que mon formateur nous avait fournis lors de ma toute première formation (réglages généraux, justification, césure, etc.). 

Les raccourcis clavier enseignés me sont également toujours d’une très grande utilité. Je m’en sers de façon automatique.

Entretien avec François Bibonne 

Tu as une formation en histoire de la musique, pourquoi avoir choisi la formation Smartphone en tournage et montage vidéo ?

J'avais besoin de sortir du cadre universitaire pour développer des compétences professionnelles. Je suivais déjà la formation "stratégie digitale sur le web" qui m’avait aidé à réaliser le site des Écoles d'art américaines de Fontainebleau pour lesquelles je dirige la communication.

Ce nouveau stage me paraissait à la fois accessible et pertinent pour comprendre le métier de journaliste reporter. 

Documentaire de François Bibonne pour le Fontainebleau American Conservatory réalisé à l’iPhone

Qu'est-ce que cette formation a apporté à ta pratique artistique ? 

Mon œil a changé, j’ai commencé à percevoir la réalité comme un film que l’on peut éditer. La formation a soulevé mon désir de réaliser des documentaires.

Quels sont les enseignements qui te sont toujours utiles dans le cadre de ton activité de producteur ?

En fait, je ne m’en rends même plus compte car j’applique dorénavant ces principes dans l’ensemble de mon travail, que ce soit pour le cadrage, la lumière ou le son. 

Quels sont tes projets à présent ? Pourquoi avoir choisi le Vietnam ? 

François a réalisé un documentaire sur la musique classique au Vietnam, qu’elle soit jouée en ville ou dans les campagnes.

J’utilise désormais une caméra (une Blackmagic Pocket Cinema 6K). C’est un angle formidable pour comprendre le pays et ses évolutions différemment. 

Mon défi est maintenant de trouver des sponsors et des financements pour la partie post-production. La presse musicale française va m'y aider et je vais également contacter le CNC.

François bibonne Gobelins

 

As-tu un souvenir de la formation mémorable à partager ?

Je me rappelle que nous devions filmer un sujet dans Paris avec un timing précis, ce qui était une première pour moi.

J’ai choisi un élève et en le filmant, les notions de perspective et les bases de la photographie ont immédiatement commencé à ressurgir !

Découvrir le travail de François Bibonne sur le site de sa maison de production.

François Bibonne

Entretien avec Laurene Guitteau 

Tu travailles dans l'UX depuis plusieurs années. Pourquoi avoir choisi de passer la Certification UX de GOBELINS  ?

Après un début de carrière dans le numérique, j'ai décidé de retourner à l'école pour acquérir les bases théoriques de l'UX que je ne connaissais finalement que par la pratique, les lectures et les webinaires sur mon temps personnel. 

Les offres de formation UX n’étaient pas aussi développées qu'aujourd'hui lors de mes études supérieures et j'avais besoin d’avoir un point de vue académique pour répondre de manière plus pertinente aux cas que je rencontrais dans ma vie de consultante.   

Comment as-tu concilié une formation de plusieurs mois avec ton activité professionnelle ?

Je dois avouer que ça n'a pas été facile tous les jours. 

La formation est longue (environ 10 mois) et le rythme intense avec 6 mois de cours (à raison de 3 jours de cours par mois) et un projet commandité à mener en équipe en parallèle, puis 3 mois de projet individuel pour réaliser un mémoire professionnel.. 

Entre la vie professionnelle et ses exigences, l'école et ses projets, et la vie personnelle, il faut arriver à jongler. C’est pourquoi il est important d'être bien épaulé (par ses proches, ses collègues, les autres participants de la formation...). 

Dans une configuration idéale, tout est plus simple si l'entreprise est impliquée dans la démarche et soutient la personne en formation. 

Dans mon cas, le client chez qui j'effectuais ma mission à l’époque validait mes demandes d'absences également parce qu'il avait conscience qu'il bénéficierait indirectement de ce savoir.

Pour lui, c’était du gagnant-gagnant. ;)

 

Sur quels projets concrets as-tu travaillé durant la formation ?


Le projet commandité sur lequel j'ai travaillé en équipe concernait le groupe SEB, une ambitieuse mission de recherche autour de l'innovation robotique. 

Le projet questionnait plus particulièrement l'acceptabilité sociologique des futures innovations domotiques, à horizon 3-5 ans et 5-10 ans. 

Pour répondre aux exigences de la formation, il était nécessaire que le projet passe par les étapes clefs de méthodologie projet UX appelée "Design Thinking", allant de la recherche, la définition et la conception jusqu'aux tests utilisateurs et leurs restitutions.  

Une fois le projet en équipe terminé, il a fallu se positionner sur une problématique de notre choix pour le mémoire individuel. J'ai pris le parti de travailler sur un sujet qui m'intéressait plus personnellement. 

J'ai ainsi trouvé une start-up dans le milieu du bien-être au travail pour laquelle j'ai réalisé un travail de recherche UX ayant pour objectif de les aider à se positionner en amont d'une refonte de leur produit.

Ces deux projets, équipe VS travail individuel, se complètent vraiment bien et permettent une montée en compétence rapide et très qualitative.

 

À quel poste exerces-tu à présent et quels sont les enseignements qui te sont toujours utiles au quotidien ?

Quelque temps après la formation, j’ai quitté le monde du consulting pour intégrer une start-up dans ce même secteur. Le mémoire individuel réalisé dans le cadre de la formation a très certainement apporté une plus-value à mon profil pour les recruteurs. 

Aujourd’hui, les savoirs acquis à GOBELINS me servent quotidiennement d’un point de vue théorique mais aussi (et surtout) en termes de méthodologie et d’état d’esprit transmis par les intervenants, tous d’une grande qualité.

 

Un ressenti à partager sur la formation ?

Notre projet pour Seb était avant-gardiste. Nous avons donc passé beaucoup de temps sur la phase de recherche, ce qui était à la fois passionnant et complexe. Il nous a ainsi été difficile de converger vers des hypothèses tangibles.

Finalement, nous avons choisi de concevoir, développer et tester un projet serviciel à l’aide d’un prototype en LEGO qui a beaucoup plu au jury ainsi qu'au Pôle Innovation du Groupe Seb. 

Une vraie fierté !

Découvrir tout le parcours de Laurene sur son profil professionnel.

 

Actualité publiée le 20 décembre 2021